Rabat- Le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Ahmed Reda Chami, a salué, mercredi à Rabat, l’approche participative adoptée par l’Instance chargée de la révision du Code de la famille.
Dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion avec l’Instance chargée de la révision du Code de la famille, M. Chami a souligné l’importance du débat élargi, responsable et transparent pour susciter l’adhésion de l’ensemble des acteurs au chantier de la réforme du Code de la famille.
Le CESE, à chaque fois qu’il aborde dans le cadre de son travail les questions sociales, en particulier celles relatives à la contribution des femmes à l’économie et au bien-être de l’enfant, trouve que l’essentiel des problèmes qui se posent ont un lien avec les dispositions du Code de la famille ou avec leur mise en œuvre, a relevé M. Chami.
Il a, en outre, émis l’espoir de voir l’approche participative adoptée par l’Instance donner lieu à des discussions constructives et responsables pour l’amendement du Code de la famille, compte tenu de son impact sur la femme, l’enfant et la cohésion de la famille.
La réunion de l’Instance chargée de la révision du Code de la famille avec le président du CESE fait partie d’une série de consultations et d’auditions avec les différents acteurs concernés dans le cadre de la mise en œuvre de la teneur de la Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement au sujet de la révision du Code de la famille.
Dans la Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement, SM le Roi Mohammed VI a souligné la nécessité de réexaminer le Code de la famille, qui a eu l’immense avantage d’impulser une dynamique de changement vertueuse et d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial, ouvrant ainsi la voie à une avancée sociale considérable, afin de corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés.
Le Souverain a également insisté sur le fait que les dispositions du Code de la famille “doivent également être mises en adéquation avec l’évolution de la société marocaine et les besoins du développement durable”, notant que “la nouvelle version s’harmonisera ainsi avec la progression de notre législation nationale”.