Béni Mellal- La Commission régionale pour la prise en charge des femmes victimes de violences au parquet général près la Cour d’appel de Béni Mellal, a organisé, mardi, une journée de sensibilisation sur la question des violences faites aux femmes.
Dans une allocution à l’ouverture de cette rencontre de sensibilisation organisée à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le procureur général près la Cour d’appel de Béni Mellal, Abderrahim Zaïdi, a indiqué que cette rencontre constitue une occasion propice pour jeter la lumière sur les efforts déployés par le Maroc en faveur de la parité et l’équité.
Cette rencontre est également l’occasion de sensibiliser aux dangers des violences faites aux femmes et de faire connaître les efforts des différentes institutions et partenaires en matière de consécration des droits des jeunes filles à la scolarité et de lutte contre le mariage des mineurs.
M. Zaïdi a souligné à cet égard l’importance cruciale qu’accorde le parquet général à la question de la lutte contre les violences faites aux femmes, tout en mettant en exergue le rôle agissant de la Commission régionale pour la prise en charge des femmes victimes de violences qui veille à travers des mesures procédurales et de sensibilisation à faire prévaloir les droits des femmes et des jeunes filles victimes de violences.
Pour sa part, le directeur de l’Académie régionale d’éducation et de la formation (AREF) de la région Béni Mellal-Khénifra, Mustafa Slifani, a mis l’accent sur l’importance accordée par la loi-cadre relative à la réforme du système éducatif pour garantir le droit des élèves à la scolarité en particulier l’article 19, notant que le protocole de mise en oeuvre signé entre l’AREF et le parquet général près la Cour d’appel de Béni Mellal se veut un mécanisme commun pour mettre en oeuvre les objectifs de la convention-cadre signée entre le ministère et la présidence du parquet général, en particulier en ce qui concerne l’impératif de la scolarisation des filles au moins jusqu’au terme du cycle primaire, et le renforcement des mécanismes d’intervention pour lutter contre le mariage des mineurs et le phénomène de la déperdition scolaire.
Les autres interventions ont porté notamment sur la place de la femme dans l’Islam, la lutte contre les violence faites aux filles dans le milieu scolaire, le rôle de la société dans la lutte contre les violences faites aux femmes, et le rôle des cellules de prise en charge des femmes et des enfants victimes de violences.