Rabat- Les participantes à une rencontre organisée par l’Association Marocaine des Sages-Femmes (AMSF) ont plaidé, vendredi à Rabat, pour la nécessité d’investir et de soutenir la profession de sage-femme, en tirant vers le haut la qualité de la formation, le nombre des sages-femmes et leurs conditions de travail.
Lors de cette rencontre initiée à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la sage-femme, elles ont appelé à la promulgation d’une législation réglementant cette profession au regard du rôle joué par cette catégorie dans la promotion de la santé reproductive, la protection de la vie de la mère et du bébé et la réduction de la mortalité néonatale.
Aussi, elles ont passé en revue certains défis qui entravent le travail des sages-femmes, qui ont besoin d’un environnement de travail sûr et favorable, en les responsabilisant et en les formant pour fournir des soins de base aux femmes.
De même, l’accent a été mis sur la nécessité d’investir dans la formation des sages-femmes pour assurer des soins de qualité aux femmes et aux nouveau-nés, non seulement pour réduire les interventions inutiles et les décès maternels et néonatals évitables, mais aussi pour améliorer les résultats nationaux en matière de santé et atteindre les objectifs de développement durable.
A cette occasion, la présidente de l’AMSF, Touria Lahrizi, a rappelé que la Journée internationale de la sage-femme est l’occasion de rendre hommage à ces femmes pour leur travail et de promouvoir la sensibilisation aux soins essentiels qu’elles offrent aux mères et aux nouveau-nés, saluant les efforts du ministère de la Santé et de la Protection sociale dans ce domaine.
La pratique des sages-femmes est régie par des lois qui déterminent leur champ d’exercice et d’autonomie. En outre, elles exercent les actes nécessaires au diagnostic, à la surveillance de la grossesse, à la pratique de l’accouchement, prodiguent des conseils et dispensent des soins pour assurer la surveillance postnatale de la mère et du nouveau-né.